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Le surmenage.

Le burn out est un terme de plus en plus courant dans la vie en entreprise. Le surmenage, du a un sur-investissement personnel dans son travail, pression hierarchique, l'excès d'heures supplémentaires le soir et les jours de repos... Autant de facteurs qui touchent ceux qui n'arrivent plus à déconnecter en rentrant chez eux et ceux qui n'arrivent plus à prendre assez de recul sur leurs problèmes professionnels. Et ça fini en arrêt maladie. Pour deux, trois semaines... ou des mois. Contraints de rester chez soi pour tenter de se reposer et retrouver la santé physique et mentale. Et pas besoin d'être salarié dans une multinationale, les "petits" responsables d'entreprises sont aussi touchés.

Moi même j'ai frolé le burn out. En congé parental! Mère au foyer de deux jeunes enfants, aux âges assez rapprochés. J'ai commencé par rencontrer de plus en plus de difficultés à gérer le caractère colérique de mon garçon de 2 ans 1/2. Malgré ma patience et toutes les sources d'aide dont j'ai pu bénéficier, la fatigue s'est installée. Cet épuisement me rendait vite impatiente et les fessées partaient plus facilement. Je savais bien que je n'étais pas la seule dans ce cas là. Et je me disais même que toutes les mamans passaient par cette période difficile dans l'éducation d'un enfant. Que ce soit normal ou pas, je n'avais pas de solutions qui me tiraient vers le haut et je m'enfoncais peu à peu dans la déprime. La fatigue me retenait au lit le matin alors que c'était mon fils qui me tirait du lit. Je rêvais de pouvoir moi aussi poser quelques jours d'arrêt maladie, pour décompresser et me reposer. L'envie était grande de confier quelques temps mes deux enfants. Mais impossible techniquement de les laisser , je n'ai pas de moyen de garde à moins de 2h30 de chez nous. Jules a même dit un midi "Dommage qu'on ne puisse pas divorcer de ses enfants" (il vit plus ou moins les mêmes difficultés et c'était symbolique, car il ne le veut pas vraiment!). La morosité m'envahissait et le découragement inhibait toutes mes tâches quotidiennes. Jusqu'à ce que je ne trouve plus goût à rien. Je ne pouvais plus sourire. Je voyais tout en noir.

Et le 27 avril dans la nuit, à la lumière de mon portable, j'ai écrit ses mots.

"Je me sens lasse. Mon esprit est absent. Je ne pense à rien. Je ne reconnais rien. Je fais des gestes mécaniques. Je n'ose même pas croiser le regard de Jules. Ni même me déshabiller devant lui. Ce n'est pas mon visage que je croise dans le miroir ce soir ce soir. Il n'y a rien derrière ces yeux à part des larmes qui n'attendent que de couler. Je n'ai rien. Je n'attends rien. je ne retrouve rien. Je ne vois pas de perspective d'avenir qui me donner le sourire. Le passé ne m'en procure pas non plus. C'est dur de ressentir ça. Alors que l'amour vibre tellement fort en moi. La fatigue inhibe mon corps entier. Moi qui suis battante et courageuse, ce moi n'a pas la force de parler, de croire, de faire d'effort. Vivement les jours meilleurs.

J'ai une épée qui me fille une migraine horrible. Elle transperce ma tête et sépare dans mon esprit l'amour et le désespoir, pour qu'il n'y ai pas de connection, pas de secours. D'un côté, l'amour pour mes enfants, mon mari, indéniable et réciproque, l'envie de serrer tout le monde dans mes bras. Et de l'autre, l'ignorance, le désintérêt et l'indifférence pour tout. Des idées très noires, tabous, dures à dire me viennent à l'esprit. Et rien ne les retient car cette épée me torture l'esprit."

Je n'ai jamais connu un tel désarroi. J'avais même peur d'éffrayer Jules avec mes mots très forts, et je ne voulais pas l'inquiéter. Je me disais qu'il ne comprendrait pas ma dépression ou qu'il la minimiserait en cherchant des mots rassurants. Mais je ne pouvais pas rester dans cet état. Alors j'ai envoyé un morceau de mon message à mes proches pour leur expliquer mes état comme une bouteille à la mer.

Et j'ai pris mon petit flacon de Fleurs de Bach WALNUT MIMULUS OLIVE et mes images de fin du monde se sont envolées.

Le lendemain, j'ai discuté de tout ça avec mes amies les plus intimes, et avec Jules, qui a bien compris ma situation. Et s'est lui même confié sur ses sentiments, ce qui est rare habituellement. Ces Fleurs de Bach me font beaucoup de bien et je vous en parle d'ailleurs dans un post à part entière.

C'est dur d'être maman, il y a d'ailleurs un bon article sur Pyschologie.fr sur le burn out des parents.

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