Des vacances, pas pour tout le monde

Elles ont commencé il y a trois jours seulement et je frôle déja la depression. Ou disons plutôt : le burn out maternel. Les soit-disant vacances sont sensées être reposantes et réjouissantes et moi c'est tout l'inverse...

J'ai deux enfants adorables, quoi qu'un peu bruyant quand le grand commence à faire le fou et courir partout (pour faire son intéressant, alors ne m'interesse-je pas assez à lui ?) Un grand bébé sage mais qui se laisse vit entrainer dans la tornade de son frère. Et puis il hurle, comme ça, pour se faire entendre. (est ce que ça veut dire que je ne suis pas assez à son écoute?).

Non non non, hier j'ai joué toute la matinée avec eux, mais je veux leur apprendre l'autonomie. Qu'ils sachent jouer tranquillement et patiemment tout seuls parfois. Et ils savent le faire quand ils ne me voient pas. Par contre si je suis dans le coin comme hier matin, ils me collent pour que je reste avec eux, pire, il veut que je le porte. (oh la mère indigne qui ne veut pas porter son bébé!)

Sauf que je suis beaucoup avec eux, et que j'ai besoin de mon espace vital à moi. Pendant que le grand va à l'école, le petit est sage et je gère bien. Je joue un peu avec lui, je lui montre des petites activités pour qu'il fasse ensuite seul. Et inversement quand je mets le petit à la crèche, et que je garde le grand à la maison, il est adorable aussi et on fait plein de choses ensemble, ou chacun de notre côté.

Mais quand les deux sont ensemble, le grand sème la pagaille. Je ne comprends pas pourquoi... Et voila que c'est le troisième jour des vacances scolaires et je n'en peux déja plus... Tout à commencé déjà lundi soir, avec un bouton de fièvre et une conjonctivite. Mon corps est fatigué et mon organisme ne suit plus. Mon esprit aussi doit être bien chamboulé à cause de ce mot VACANCES. Alors qu'il est synonyme pour moi de détente, de plaisir et de repos, c'est tout l'inverse qui se produit et m'agace profondément. Elles sont où mes vacances à moi ?! C'est quand ? Une fois par an sous le soleil ce n'est pas suffisant pour recharger les batteries de toute une année vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept avec eux.

Vacances est aussi synonyme de changement. J'ai besoin aussi de grand air, la campagne profonde, les montagnes ou la mer, même avec de la grisaille sans neige, je m'en fiche ! Du dépaysement ! Même avec les enfants, ça ne me dérange pas.